« La diminution de la part des véhicules motorisés dans les déplacements de proximité est un levier majeur pour réduire la production de gaz à effet de serre et lutter contre le changement climatique. Développer les mobilités douces a aussi d’autres intérêts : lutter contre les pollutions et les nuisances, apaiser la ville et améliorer le cadre de vie et la santé des habitants. Enfin, cela permet de faire des économies pour les ménages », explique Youssef Kamli, adjoint en charge des mobilités, des réseaux et des transports.
Ce schéma directeur ambitionne de donner un cap à la collectivité pour engager concrètement l’amélioration de ses liaisons douces. Il dresse une stratégie d’amélioration à partir de huit itinéraires prioritaires pour un maillage efficace du bourg.
Ces itinéraires visent à desservir les deux centralités du bourg où se trouvent les commerces et services, en l’occurrence le cœur de bourg (de la place Saint Martin aux équipements sportifs) et la zone commerciale du Super U. À cela s’ajoute deux itinéraires complémentaires. Enfin, six connexions permettent de relier entre eux les différents itinéraires.
« Le choix de ces itinéraires résulte d’une approche pragmatique visant à proposer des liaisons douces fonctionnelles notamment en termes de temps de trajet et d’une vision qualitative en s’appuyant au maximum sur les liaisons douces existantes », précise Bernard Gendronneau, conseiller municipal référent pour les déplacements doux.
Dans certains cas, les itinéraires proposés anticipent la réalisation d’aménagements prévus à court ou moyen terme.
L’objectif est d’aménager progressivement l’ensemble des itinéraires. Les premières études d’aménagement seront lancées à l’automne prochain.